Quelques anecdotes sur la 2CV…
Laissez vos commentairesUn accueil mitigé :
Au Salon de l’Auto de 1948 (sa 1ère présentation), les visiteurs sont à la fois enthousiastes et choqués par la ligne de la 2CV, très en avance sur son temps et novatrice. Parmi les critiques recensées : « quelle est laide », « on dirait du carton pâte », « est-ce que Citroën fournit l’ouvre-boîte avec ? » et même « on dirait un chameau ».
Un seul phare ! :
Les ingénieurs Citroën reçoivent un cahier des charges très strict où les économies doivent être partout ! Dans un premier temps, l’avant de la Très Petite Voiture s’inspire de celui de la Traction, avec une grande calandre grillagée renfermant un unique phare. Finalement, la 2CV A de 1939 arborera l’unique phare également mais placé à l’emplacement actuel.
Elle n’a pas de joint de culasse :
La Citroën 2CV fait partie des rares modèles sur le marché à ne pas avoir de joint de culasse. Construite dans un but économique et dans le but d’une bonne fiabilité, les ingénieurs ont fait en sorte de se passer de cette pièce fragile en utilisant des goujons pour maintenir le carter à la culasse.
Capote descendante :
Si le fait que la 2CV soit une découvrable fait l’unanimité, il faut savoir que jusqu’en 1957, la capote descendait jusqu’au pare-chocs arrière. Pour accéder au coffre, il suffisait de débâcher la partie basse, sans clé. Tout le monde pouvait ainsi accéder au contenu du coffre ! À partir de 1957, une porte en tôle fermable à la clé prendra la relève.
Record du monde :
Le 9 juillet 2009, un concours insolite a eu lieu sur la route du Tour de France. Il consistait à accumuler un maximum de personnes à bord d’une 2CV. 21 personnes ont réussi l’exploit de tenir à bord avec pas moins de 4 personnes dans le coffre et 9 à l’arrière. La pauvre 2CV trop généreusement chargée a même pu être démarrée afin d’homologuer le record.
Portes suicide :
Jusqu’en 1964, les 2CV disposaient de porte de type suicide, c’est-à-dire que l’ouverture se faisait dans le sens inverse la marche, afin de faciliter l’accès à bord. Par raison de sécurité mais aussi de praticité, l’ouverture se fera dans le sens traditionnel après 1964.
Mieux vaut tard que jamais :
À la fin de l’année 1950, les commandes de 2CV affluent fortement. L’usine de Levallois est débordée et la faible production de 1 000 voitures par an contraint certains clients à près de six ans d’attente pour prendre possession de leur 2CV !